
Cette première brèche est à mettre au crédit des luttes menées par les personnels fonctionnaires et non-titulaires avec leurs organisations syndicales, dont la CGT qui a toujours porté la valeur du point comme une bataille centrale.
En effet, cette hausse est nettement insuffisante et ne permet pas une revalorisation à hauteur des qualifications ni de l’inflation. Le dégel du point d'indice permet tout juste de rattraper les minima des grilles salariales de la fonction publique au dessus du SMIC après les hausses automatiques en raison de l'inflation. Cette mesure appelle donc une revalorisation plus forte.
Certes, des mesures complémentaires ont été annoncées : reconduction de la GIPA en 2022, extension du forfait mobilité durable, augmentation de 7 % de la prestation restauration à l'État, revalorisation des premiers échelons de la catégorie B.
Le ministre s’engage également à ce que le projet de loi “pouvoir d'achat” permette d'honorer les engagements précédemment pris concernant l'extension du Complément de traitement indiciaire aux oublié·es du Ségur.
La CGT considère ces annonces comme un encouragement à poursuivre l’effort revendicatif, en vue notamment de la tenue de prochaines réunions salariales sur lesquelles le ministre s'est engagé.
Aussi, la CGT des services publics a annoncé qu’elle poursuit la bataille salariale pour tous les agents fonctionnaires et non titulaires, mais aussi pour l'égalité professionnelle, pour un travail dignement reconnu et rémunéré dans la Fonction publique.